Ça passe

Le ciel depuis le Saoti - septembre 2009

Quand on ne sait pas, que l'on prend sur soi, parfois, on fonce tête baissée. Parce que l'on n'a pas toujours le choix, ou parce que l'on a trop peur ou pas le courage de réfléchir [comme en voiture par exemple, on ne contrôle pas très bien la situation, la Seine coule entre nos omoplates et on se dit "est-ce que le tank va passer entre le taxi et le fossé ??? Ah oui...]. Alors on fonce pour ne pas décevoir, pour que ce moment passe le plus vite possible... parfois ça passe. Ou pas.
Alors qu'il suffirait probablement de faire doucement et de consacrer aux choses le temps dont elles ont besoin...

Et sinon ? Et sinon, rien. L'opération ville morte n'a pas été suivie parce que au choix a) pas suffisamment d'économies pour pouvoir se permettre un jour chômé ; b) trop peur d'être fiché, remarqué comme opposant au "nouveau" pouvoir en place ; c) trop peur, tout court, des représailles ; d) de toute façon avec "la pompe à fric", cela ne servirait à rien, on est résigné.
Et prendre conscience constamment de ce monde qui nous sépare. La fée A., hier : "Vous savez, Madame, tout le monde dit que les élections et le nouveau président, c'est la France qui est responsable, mais moi, j'ai contrôlé les votes en France à la télévision, et ils n'ont pas voté pour le fils. C'est pas la France mais on nous a menti."